Les études du Diabète LAB montrent que parmi les recherches que les personnes diabétiques effectuent sur Internet, les deux les plus fréquentes sont celles visant à adapter leur alimentation et à comprendre leur maladie. Les personnes s’inscrivent sur les forums et les réseaux sociaux pour échanger sur ces sujets. Elles consultent des sites de recettes, et téléchargent massivement les applications mobiles sur l’alimentation centrées sur les personnes diabétiques… Toutefois, quid de leur utilisation ! Par ailleurs, les études du Diabète LAB ont permis d’identifier les trois besoins des patients sur le sujet de l’alimentation, et comment des initiatives comme le Nutri-score sont utiles pour elles (communiqué de presse).
Besoin de conseils alimentaires
De façon générale, les personnes diabétiques et leurs proches déclarent, dans les études du Diabète LAB, avoir besoin de conseils alimentaires, d’avis et d’informations sur les recettes adaptées, les régimes spécifiques, le nombre de glucides dans les plats… Selon le type de diabète, les besoins sont différenciés : les personnes diabétiques de type 2 et leurs proches, sont plus fréquemment en attente d’aide pour adopter une alimentation équilibrée et pour perdre du poids, tandis que les personnes diabétiques de type 1 attendent en particulier une information sur l’index glycémique.
Besoin de formation
Très souvent, les personnes diabétiques de type 1 reçoivent des conseils et des cours pratiques au moment du diagnostic, dans le cadre de leur hospitalisation ; ce qui est différent du parcours des personnes diabétiques de type 2. Pourtant, en grande majorité, les personnes diabétiques déplorent le manque d’explications et de conseils des professionnels de santé. Nombreuses sont celles qui expliquent les difficultés qu’elles ont à adapter leur alimentation à leur diabète, et les tensions que cela peut provoquer au sein du foyer. Elles sont majoritairement en attente de formations sur ce sujet.
Besoin d’étiquetage
Les personnes diabétiques attentives à l’étiquetage expliquent qu’en général, elles prennent comme repère le tableau d’informations nutritionnelles (colonne 100g) et par portion sur les aliments, notamment sur les plats préparés. Leur point d’attention concerne principalement les glucides par portion, notamment afin de pouvoir facilement calculer leur dose d’insuline. De façon générale, un étiquetage spécialement dédié aux personnes diabétiques leur semblerait stigmatisant. Le Nutri-score est perçu comme suffisamment général, concernant toute la population, et permettant des points de repères visuels rapidement pour s’orienter vers les produits adaptés.
Les études du Diabète LAB concluent que le Nutri-Score est un dispositif utile mais qui ne fait pas tout. La formation et l’accompagnement du patient à l’éducation nutritionnelle restent essentiels pour le patient qui devient expert de sa maladie. La vie avec le diabète ne nécessite pas de s’interdire des aliments, mais d’adopter les principes d’une alimentation adaptée à la maladie. L’enjeu est de construire un accompagnement pluriel des patients – variété des acteurs et des outils (serious games, ateliers…), sans multiplication des labels/étiquetages.
L’actualité du site de la Fédération sur le nutri-score :
MENTION DU NUTRI-SCORE DANS LES PUBLICITÉS : TRADUIRE L’ESSAI EN ACTES !